(Pékin) Dans l’arrondissement de Xicheng, au centre de Pékin, les pas de portes s’ornent désormais d’un panneau en couleur spécifiant quel pourcentage des habitants ou des employés du lieu a reçu un vaccin.

L’affichette est verte si plus de 80 % de la population concernée est vaccinée, jaune pour une proportion comprise entre 40 % et 80 %, et rouge si elle est inférieure à 40 %.

« Je trouve ça un peu bizarre », avoue Wang Ying, dont le café s’orne désormais d’une affiche rouge. « Je croyais que la vaccination était facultative mais, maintenant, j’ai l’impression que tout le monde doit y passer ».

La serveuse reconnaît avoir eu des doutes quant à la sécurité des vaccins disponibles mais qu’elle et ses collègues finiront par tendre leur bras à l’infirmière.

« Dans les bars et restaurants ça rassurera tout le monde », admet-elle.

Si le gouvernement assure que la vaccination est facultative, dans certains cas il semble que le refus ne soit pas une option.

À la frontière birmane, la petite ville de Ruili a entrepris de vacciner la totalité de sa population dans un délai de cinq jours, après la découverte d’un foyer de contagion la semaine dernière.

Il n’a pas été précisé s’il serait possible d’y échapper.