(New Delhi) De nouvelles restrictions ont été adoptées mercredi en Inde pour faire face à la nouvelle vague de COVID-19 qui a atteint le chiffre record de 115 000 cas en 24 heures, ont annoncé les autorités.

L’État du Gujarat (ouest), fief du premier ministre Narendra Modi comptant plus de 62 millions d’habitants, s’est décidé à imposer un couvre-feu dans toutes les villes enregistrant des hausses importantes de cas de contaminations.

Le Maharashtra, État incluant Bombay et peuplé de 110 millions d’habitants, avait décidé dimanche d’avancer de 20 h à 19 h l’heure du couvre-feu en vigueur et d’appliquer un confinement le week-end à partir de vendredi.  

Bars, restaurants, cinémas, piscines, lieux de culte et lieux publics sont fermés jusqu’à fin avril dans cet État, mais également les bureaux privés et toute réunion de plus de quatre personnes est interdite.  

Le Maharashtra totalise plus de la moitié des nouveaux cas de coronavirus enregistrés chaque jour sur l’ensemble du territoire indien.

New Delhi impose depuis mardi soir à ses 25 millions d’habitants un couvre-feu nocturne. Le gouvernement de la capitale indienne a estimé que la « hausse soudaine (du nombre) des cas de COVID-19 » et « le taux élevé de positivité » rendaient nécessaire un couvre-feu nocturne de 22 h à 5 h jusqu’à fin avril.

Seules les personnes assurant des services jugés essentiels ou celles se rendant aux centres de vaccination seront autorisées à circuler dans les rues dans l’intervalle.

Le gouvernement indien s’est pour le moment refusé à réimposer un confinement national, comme cela avait été le cas en mars 2020, et ce pour ne pas plomber l’économie.

L’Inde est, derrière les États-Unis et le Brésil, un des pays ayant enregistré depuis le début de la pandémie le plus de cas.

Officiellement, 12,8 millions de personnes en Inde ont été contaminées et 165 000 ont péri de la COVID-19.

Mardi, le ministère de la Santé a annoncé que 83 millions de doses de vaccin avaient déjà été administrées, dans le cadre d’une ambitieuse campagne visant à vacciner 300 millions de personnes d’ici à juillet.