(Washington) Les États-Unis ont appelé vendredi la junte militaire en Birmanie à ne pas faire usage de violence et à renoncer au pouvoir après le décès d’une manifestante, le premier depuis le coup d’État du 1er février.

« Nous condamnons toute violence contre le peuple de Birmanie, et nous réitérons nos appels envers l’armée birmane à ne pas faire usage de violence contre des manifestants pacifiques », a déclaré le porte-parole du département d’État Ned Price devant la presse.

Mya Thwate Thwate Khaing avait reçu une balle dans la tête le 9 février lors d’une manifestation contre le putsch à Naypyidaw, la capitale administrative de la Birmanie. La manifestante de 20 ans est décédée vendredi.

« Nous présentons nos condoléances à sa famille et à tous ceux blessés durant les manifestations pacifiques en Birmanie », a assuré le porte-parole de la diplomatie américaine.

Mya Thwate Thwate Khaing est rapidement devenue un symbole de résistance pour les manifestants qui réclament la libération de l’ancienne cheffe du gouvernement civil Aung San Suu Kyi, la fin de la dictature, et l’abrogation de la constitution de 2008, trop favorable à l’armée.

Les États-Unis ont à plusieurs reprises dénoncé l’inculpation de la prix Nobel de la paix et exigent sa libération.