(Wellington) Les écoles d’Auckland ont rouvert leurs portes lundi matin, alors que la plus grande ville de Nouvelle-Zélande émergeait de près de trois semaines de confinement, les autorités affichant leur confiance quant au reflux de la deuxième vague épidémique.

Les habitants de la grande ville de l’île du Nord pouvaient de nouveau sortir de chez eux, mais les rassemblements de plus de dix personnes, en dehors des écoles, restaient interdits. Le port du masque est par ailleurs obligatoire dans les transports en commun dans tout le pays.

Un confinement avait été ordonné à Auckland après la découverte le 12 août de quatre cas dans l’agglomération, qui était venue interrompre une série de 102 jours sans aucune contamination locale.

Au total, 141 personnes ont depuis été contaminées.

L’origine du foyer d’infection n’a pas pour l’heure été déterminée, et la première ministre Jacinda Ardern a jugé inévitable que de nouveaux cas soient recensés dans les prochains jours.

Néanmoins, elle a estimé qu’il était désormais opportun de lever le confinement.

« Nous avons un plan qui va fonctionner », a-t-elle dit aux journalistes à Auckland. « Il faut que tout le monde le respecte. »

Mme Ardern, qui avait reporté d’un mois les élections législatives prévues en septembre, a exhorté ses compatriotes à « jouer leur rôle » dans la lutte contre le coronavirus.

« Il est naturel de se sentir fatigué, c’est le cas du monde entier », a-t-elle dit. « Mais en comparaison avec les autres, nous nous en sortons très bien. »