(Séoul) La Corée du Nord a annoncé vendredi la levée du confinement d’une ville, située à la frontière intercoréenne, instauré fin juillet après la découverte sur son sol d’un premier cas « suspect » de coronavirus.

« Il a été prouvé que la situation […] a été stabilisée », a déclaré le leader Kim Jong-un, selon l’agence de presse officielle KCNA.

Jusqu’à présent, Pyongyang a affirmé ne pas avoir enregistré de cas de COVID-19 sur son territoire, ce dont les experts internationaux doutent au vu des ravages causés par le virus à travers la planète.  

Les autorités nord-coréennes avaient ordonné fin juillet le confinement durant trois semaines de la ville de Kaesong (sud) après l’arrestation d’un homme de 24 ans, présentant des symptômes du virus, accusé d’avoir franchi illégalement « la ligne de démarcation » qui fait office de frontière avec la Corée du Sud.

M. Kim a tenu à « exprimer ses remerciements… aux habitants de la région confinée qui ont été fidèles aux mesures prises par notre Parti et notre gouvernement en dépit des désagréments subis au cours de la quarantaine ».

La Corée du Nord a fermé ses frontières fin janvier, au moment où l’épidémie explosait en Chine, et a imposé des restrictions drastiques à sa population, notamment un confinement strict à des milliers de personnes.