(Téhéran) Le ministère de la Santé iranien a annoncé vendredi 154 nouveaux décès de la COVID-19, un bilan journalier qui reste élevé après l’annonce d’un record en début de semaine.

Quelque 2566 nouveaux cas ont été recensés au cours des dernières 24 heures, portant le nombre total de contaminations à 235 429, dont 11 260 décès, a indiqué la porte-parole du ministère Sima Sadat Lari lors de son point presse télévisé quotidien.

Lundi, les autorités avaient annoncé 162 décès, un record depuis l’annonce des premiers cas mi-février.

Selon les chiffres officiels, l’Iran fait face depuis début mai à une augmentation des nouveaux cas confirmés, qui s’est traduite récemment par une inversion de la courbe des décès quotidiens, repartie à la hausse.

L’État n’a jamais imposé de confinement obligatoire mais a annulé tout évènement public, interdit tout déplacement entre les 31 provinces et fermé les commerces non essentiels en mars, avant de lever progressivement les restrictions à partir d’avril pour relancer son économie.

L’épidémie ne faiblissant pas, les autorités ont finalement autorisé les provinces les plus touchées à rétablir des restrictions.

Il s’agit des provinces du Khouzestan, Khorassan-é-Razavi, Kurdistan, de Kermanshah, Bouchehr, d’Ilam et d’Hormozgan, toutes situées le long des frontières.

Les autorités ont aussi décidé de rendre le port du masque obligatoire à partir de dimanche dans les espaces publics couverts.  

Des responsables et des présentateurs télé ont tenté de montrer l’exemple dans le cadre d’une campagne pour encourager la population à porter des masques.