(Sydney) Les autorités australiennes ont fermé samedi la célèbre plage de Bondi Beach à Sydney, bondée malgré l’interdiction de grands rassemblements en raison de l’épidémie de coronavirus.

Ce lieu qui attire des touristes du monde entier, en plus des habitants de la plus grande ville australienne, accueillait la foule habituelle pour le week-end, selon des photos publiées sur les réseaux sociaux, qui ont provoqué un vaste débat national.

« Ce qu’on a vu ce matin ici sur Bondi Beach, c’était le comportement le plus irresponsable de la part d’individus dont nous ayons été témoins jusqu’ici », a déclaré à la presse le ministre de l’Intérieur de Nouvelle-Galles du Sud, David Elliott.

Fermer le lieu au public « n’est pas quelque chose que nous faisons parce que nous sommes la police qui casse l’ambiance », a-t-il souligné.

PHOTO LOREN ELLIOTT, REUTERS

Des sauveteurs demandent aux gens de quitter la plage.

Il a menacé de fermer d’autres plages si la même scène se reproduisait ailleurs.

L’Australie, qui compte près de 1000 cas de la maladie (COVID-19), a interdit les rassemblements de plus de 500 personnes.

« C’est une maladie que les jeunes peuvent attraper : ils peuvent être hospitalisés, ils peuvent en mourir », a prévenu une sénatrice de l’État, Kristina Keneally.

Si l’Australie a fermé ses frontières à tout étranger non résidant, le premier ministre libéral Scott Morrison s’est refusé à ordonner une fermeture des commerces non essentiels, bars et restaurants, ou encore un confinement de la population, comme l’ont décrété d’autres pays du monde.