(Hong Kong) La Chine a accusé le Bureau des droits de l’homme de l’ONU d’encourager la « violence radicale » à Hong Kong en suggérant aux dirigeants de la ville d’enquêter sur les informations faisant état d’un recours excessif à la force policière.

La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a écrit samedi dans un article du South China Morning Post que le gouvernement de Carrie Lam, dirigeante de Hong Kong, doit donner la priorité à un dialogue « constructif et inclusif » pour résoudre la crise.

Elle a exhorté Carrie Lam à mener une « enquête indépendante et impartiale dirigée par un juge » sur le comportement de la police lors des manifestations. C’est l’une des revendications clés des militants prodémocratie qui manifestent depuis le mois de juin.

La mission chinoise auprès de l’ONU à Genève a déclaré que l’article de Michelle Bachelet exerçait une pression sur le gouvernement et qu’il « n’encouragerait que les émeutiers à se livrer à une violence encore plus radicale ».