(Caracas) Plus de 200 agents des forces de l’ordre vénézuéliennes ont été condamnés à des peines de prison allant jusqu’à 28 ans pour des violations des droits humains, a déclaré mercredi le procureur général, Tarek William Saab.

Des peines ont été prononcées à l’encontre de « 210 policiers et militaires, agents de l’État, qui ont malheureusement commis des violations des droits de l’Homme », a déclaré M. Saab.  

Il a indiqué que de nouvelles condamnations de fonctionnaires impliqués dans des violations des droits humains seraient bientôt annoncées.

En novembre 2021, « 820 responsables de la sécurité de l’État ont été inculpés pour des violations présumées des droits de l’homme et 40 personnes ont été inculpées en tant que collaborateurs immédiats de ces criminels », a-t-il ajouté.

La plupart des personnes condamnées sont liées aux violations des droits humains commises lors des manifestations contre le gouvernement du président Nicolas Maduro entre avril et juillet 2017, qui ont fait au moins 125 morts.  

La Cour pénale internationale (CPI) a ouvert une enquête contre le Venezuela pour de possibles crimes contre l’humanité lors de ces manifestations, selon un mémorandum signé en novembre à Caracas par le procureur de la CPI, Karim Khan, et le président Maduro.