(Miami) Le trafic de drogue provenant et transitant par le Venezuela a augmenté de 50 % depuis le début de la présidence de Nicolas Maduro, en 2013, ont assuré jeudi les États-Unis, accusant le président socialiste de personnellement s’enrichir en collaborant avec le crime organisé.  

« Nous constatons une augmentation du trafic de drogue provenant ou transitant par le Venezuela, avec l’aide et l’incitation du régime Maduro », a accusé l’amiral Craig Faller, qui dirige le commandement américain pour l’Amérique du Sud (Southcom), précisant que cette augmentation était de « 50 % ».

« Maduro et ses sbires se remplissent les poches, en étant de mèche avec les narcotrafiquants », a-t-il ajouté.   

« Le régime Maduro a eu un impact négatif sur tous les aspects sécuritaires dans cet hémisphère », a-t-il appuyé.

Il a également reproché au gouvernement Maduro, qui n’est pas reconnu par Washington, d’offrir l’asile aux guérilleros de l’Armée de libération nationale (ELN), dernière rébellion armée de Colombie, et à des membres de l’ex-guérilla des FARC n’ayant pas accepté les accords de paix de 2016.

Les États-Unis essaient de pousser Nicolas Maduro vers la sortie et ont reconnu le dirigeant de l’opposition Juan Guaidó comme président du Venezuela.