(Tegucigalpa) Les États-Unis et le Honduras ont signé un accord de coopération sur les demandes d’asile visant à freiner l’immigration clandestine, a annoncé l’ambassade américaine à Tegucigalpa.

Selon un communiqué de l’ambassade, « le ministre par intérim à la Sécurité intérieure, Kevin McAleenan, a signé un accord avec le gouvernement du Honduras pour étendre les initiatives bilatérales de façon à affronter l’immigration irrégulière à travers l’Amérique centrale ».  

L’accord, signé en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à laquelle assiste le président hondurien Juan Orlando Hernandez, est identique aux accords conclus récemment par Washington avec deux autres pays d’Amérique centrale, le Guatemala et le Salvador.  

Il prévoit que le pays accueille les migrants étrangers ayant déposé une demande d’asile pour les États-Unis, le temps que celle-ci soit examinée.  

« Une fois que l’accord sera entré en vigueur, il améliorera les capacités d’asile et de protection du Honduras » et « les deux pays collaboreront pour augmenter les possibilités de protection pour les populations vulnérables », ajoute le communiqué.  

Depuis plusieurs mois, l’administration du président Donald Trump, qui a fait de la lutte contre l’immigration illégale une de ses priorités, cherche à freiner l’immigration illégale en s’appuyant sur les pays d’Amérique centrale pour accueillir les migrants.  

Sous la pression de Washington, le Mexique a déployé plus de 25 000 soldats répartis entre la frontière sud – où arrivent la majorité des migrants centraméricains – et le nord, à la frontière de 3200 km qui le sépare des États-Unis.  

Selon Mexico, entre juin et début septembre, le flux de migrants vers les États-Unis s’est réduit de 58,7 %.