Vingt-cinq pays ont promis 100 millions de dollars d'aide au Venezuela, où sévissent des pénuries et la dénutrition, a annoncé jeudi le conseiller à la sécurité américain John Bolton.

L'annonce a été faite par ce conseiller du président Donald Trump après une conférence de l'Organisation des États américains (OEA) à Washington.

«Aujourd'hui, 25 pays, unis lors de la conférence sur l'assistance humanitaire au Venezuela organisée par l'OEA, ont promis 100 millions de dollars», a-t-il écrit sur Twitter.

D'après David Smolanksy, coordinateur d'un groupe de travail de l'OEA sur les migrations et les réfugiés du Venezuela, ces fonds iront directement à des centres de collecte d'aide installés près des frontières du Venezuela, au Brésil, en Colombie et sur l'île néerlandaise de Curaçao.

À l'ouverture de la conférence, Carlos Vecchio, représentant officiel aux États-Unis de l'opposant Juan Guaidó, avait affirmé que la priorité était de faire entrer de l'aide au Venezuela à partir du 23 février, un mois après que M. Guaidó se fut déclaré président.

L'aide est refusée par le président Nicolas Maduro, qui y voit un prétexte pour préparer une intervention militaire des États-Unis.

Le Venezuela, de plus en plus isolé sur la scène internationale, traverse une grave crise économique, avec une population de plus en plus démunie face aux pénuries de vivres et de médicaments.

La conférence de jeudi s'était tenue à la demande du secrétaire général de l'OEA Luis Almagro.

Mais cette organisation internationale est divisée au sujet du Venezuela. Elle a fait approuver une résolution dénonçant la politique de M. Maduro, mais seuls 16 de ses 34 États membres ont signé une déclaration pour reconnaître M. Guaidó comme président par intérim.