Le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, s'entretiendra avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, la semaine prochaine au Brésil, a indiqué jeudi le département d'État, alors que Washington prépare son retrait militaire de Syrie.

Les deux hommes se verront à Brasilia, la capitale brésilienne, où ils assisteront à l'investiture de Jair Bolsonaro. Le président élu d'extrême droite est, comme Donald Trump, un farouche partisan d'une relation étroite avec Israël.  

M. Nétanyahou, qui a rencontré à plusieurs reprises le secrétaire d'État américain, est en très bons termes avec le locataire de la Maison-Blanche, ravi de la décision de ce dernier de retirer les États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien et de transférer l'ambassade américaine à Jérusalem.

Mais l'annonce la semaine dernière du retrait des 2000 soldats américains déployés en Syrie est loin d'avoir recueilli les mêmes louanges.  

Si M. Nétanyahou a officiellement affirmé respecter la décision de son grand allié, l'État hébreu voyait, en la présence des troupes américaines en Syrie, un rempart contre l'ennemi juré, l'Iran, et un contrepoids à l'influence russe.                    

Israël a mené des centaines de frappes en Syrie, expliquant cibler les forces iraniennes et leurs alliés du Hezbollah.  

Donald Trump, dont la décision a provoqué la démission de son secrétaire de la Défense, Jim Mattis, estime que les troupes américaines ne sont plus utiles en Syrie, affirmant que le groupe État islamique était « en grande partie vaincu ».