Les États-Unis ont désigné lundi le président du Nicaragua Daniel Ortega et sa femme Rosario Murillo, qui occupe les fonctions de vice-présidente, «responsables» des violences dans ce pays d'Amérique centrale.

«Les États-Unis condamnent avec force les violences en cours au Nicaragua et les abus des droits de l'homme commis par le régime Ortega» en réponse aux protestations politiques, a indiqué, par communiqué, la Maison-Blanche.

Les manifestations contre le président Daniel Ortega qui déchirent le Nicaragua depuis trois mois ont déjà fait plus de 300 morts et de 2000 blessés.

«Le président Ortega et la vice-présidente Murillo sont, en définitive, responsables des milices pro-gouvernement qui ont brutalisé leur propre peuple», assène la Maison-Blanche.

Washington a déjà imposé des sanctions financières ainsi que des restrictions de visas contre plusieurs hauts responsables nicaraguayens.

«Les États-Unis soutiennent le peuple du Nicaragua, y compris les membres du parti sandiniste, qui appellent à des réformes démocratiques et à la fin de la violence».