L'avion qui s'est écrasé en Colombie avec une équipe de soccer brésilienne à bord a manqué de carburant avant l'atterrissage, ont confirmé les autorités colombiennes de l'aviation, lundi.Soixante-et-onze personnes ont perdu la vie dans la catastrophe survenue le 28 novembre.

Dans un communiqué, l'agence colombienne de l'aviation civile affirme que cette conclusion s'appuie sur les enregistreurs de vol de l'avion et sur d'autres preuves, qui confirment l'hypothèse de l'erreur humaine plutôt que celle d'un problème technique ou d'un acte de sabotage.

Les experts avaient déjà laissé entendre qu'une panne de carburant était la cause probable de l'écrasement, qui a emporté presque tous les membres de l'équipe de soccer Chapecoense, de même que des responsables de l'équipe et des journalistes qui les accompagnaient pour un match de championnat à Medellin, en Colombie.

La distance maximale que pouvait parcourir l'avion, un BAE 146 Avro RJ85, était de 2965 kilomètres, soit un peu moins que la distance entre Medellin et Santa Cruz, en Bolivie, d'où il avait décollé.

L'appareil était dans les airs depuis quatre heures et 20 minutes lorsque les contrôleurs aériens de Medellin l'ont placé sur un circuit d'attente parce qu'un autre avion avait rapporté une fuite de carburant et avait obtenu la priorité.

Dans un enregistrement d'un message radio du pilote du vol de LaMia, on peut l'entendre demander à plusieurs reprises la permission d'atterrir à cause d'un manque de carburant et «une panne électrique totale».

Il n'y a pas eu d'explosion à l'impact, ce qui tend également à confirmer l'hypothèse de la panne de carburant.