Le chef du gouvernement argentin a attribué lundi à un sabotage et à une «mafia» la collision ferroviaire survenue dimanche soir près de Buenos Aires, qui a blessé légèrement 40 personnes.

«Il y a une mafia derrière tout ça, composée d'hommes d'affaires et non de syndicalistes, qui agissent uniquement pour leur propre profit», a déclaré Anibal Fernandez, le chef du gouvernement argentin, lors d'une conférence de presse.

Deux trains de banlieue sont entrés en collision à la sortie de la gare de Temperley, banlieue sud de Buenos Aires, où le ministre argentin des Transports et candidat à la présidentielle devait inaugurer lundi matin 52 nouveaux wagons, mis sur les rails dans le cadre d'un plan de rénovation ferroviaire.

«Comme par hasard, cela se produit la veille de l'inauguration de 52 nouveaux wagons à Temperley. Moi, je ne crois pas au hasard», a ajouté le chef de gouvernement.

«Le conducteur du train a ignoré deux alertes lumineuses lui indiquant de s'arrêter et a embouti une locomotive qui était en train de manoeuvrer», selon Anibal Fernandez.

Parmi les 40 blessés, une seule personne était encore hospitalisée lundi matin.

En 2012, une catastrophe ferroviaire avait fait 51 morts et 700 blessés, lorsqu'un train aux freins hors d'usage s'était encastré à 20 km/h dans le heurtoir de bout de voie d'une gare de Buenos Aires.