Le président bolivien Evo Morales a envisagé jeudi «la fermeture, si nécessaire» de l'ambassade des États-Unis à La Paz (capitale administrative de la Bolivie) après avoir dénoncé la pression exercée selon lui par Washington sur quatre pays européens qui avaient interdit temporairement le survol de leur territoire à son avion soupçonné de transporter l'ancien consultant américain Edward Snowden.

«Nous allons étudier, si cela s'avérait nécessaire, la fermeture de l'ambassade des États-Unis en Bolivie. Nous n'avons pas besoin d'une ambassade des États-Unis», a affirmé M. Morales à Cochabamba où sont réunis les alliés traditionnels de la Bolivie dans la région pour apporter leur soutien au président bolivien au lendemain d'un retour de Russie émaillé d'incidents.