Le président du Venezuela a déclaré mardi qu'il continuerait de soutenir le président syrien et a appelé les États-Unis à réviser leur position face à la Syrie.

Hugo Chavez a fait un lien entre les violences en Syrie et le conflit en Libye qui a précédé le renversement du dictateur Mouammar Kadhafi, qui était lui aussi un allié du président vénézuélien.

M. Chavez pense que le conflit en Syrie a été provoqué par les ennemis de Bachar el-Assad à l'étranger.

«Le gouvernement des États-Unis est l'un des plus responsables du désastre», a dit Hugo Chavez lors d'une conférence de presse, appelant le président Barack Obama à adopter une approche différente.

«J'espère que M. Obama, s'il est réélu, prendra les choses en mains et réfléchira, de même que les gouvernements européens», a dit M. Chavez. Il a critiqué les gouvernements européens qui ont eu des rencontres avec des dissidents syriens.

Hugo Chavez défend haut et fort son homologue syrien. Selon des responsables vénézuéliens, l'entreprise nationale de pétrole a envoyé trois cargaisons de diesel en Syrie depuis le début de la crise.

«Comment pouvons-nous ne pas soutenir Bachar el-Assad s'il représente le gouvernement légitime de Syrie?», a-t-il lancé. Il a qualifié les rebelles syriens qui combattent le régime de «terroristes».

Le président vénézuélien a ajouté qu'il voudrait aider à apaiser la crise en Syrie, tout en affirmant: «Que peut faire un pays comme le Venezuela?».