Au moins 32 personnes ont trouvé la mort dans des incidents violents liés au crime organisé en 48 heures dans les États mexicains du Guerrero (sud) et du Nuevo Leon (nord), selon les autorités locales.

Lundi, quelque 15 personnes sont mortes dans différents points de l'État du Nuevo Leon, dont la capitale est Monterrey, pôle industriel mexicain, selon les autorités judiciaires.

Parmi les victimes figurent cinq présumés délinquants tués dans une fusillade avec des militaires dans la municipalité de Sabinas, à 120 km de Monterrey.

La criminalité dans l'État du Nuevo Leon a connu une forte recrudescence depuis la rupture entre le cartel du Golfe et ses anciens alliés des Zetas, formé d'anciens militaires d'élite de l'armée mexicaine.

Par ailleurs, 17 personnes ont trouvé la mort dans l'État du Guerrero (sud).

Un groupe de policiers qui patrouillait dans la nuit de dimanche près de la localité de Zacacoyuca a subi des tirs provenant d'un groupe d'inconnus, a rapporté le ministère de la Sécurité de l'État, dans un communiqué.

«Une poursuite et une fusillade ont abouti à la mort de six individus», deux autres sont morts à l'hôpital et un autre a été trouvé sans vie à l'intérieur de l'un de leurs véhicules.

Huit autres personnes ont trouvé la mort dans des incidents violents, dont deux policiers de la station balnéaire d'Acapulco, sur la côte du Pacifique, tués par balle par des inconnus.

L'État du Guerrero, ainsi que l'État voisin du Michoacan, est marqué depuis fin 2010 par l'affrontement entre le cartel de la Familia et un groupe scissionniste, les Chevaliers Templiers.

Selon les chiffres officiels ainsi que des décomptes récents de la presse, plus de 41 000 personnes sont mortes au Mexique depuis décembre 2006, début de l'offensive lancée par le président Felipe Calderon avec l'appui de plus de 50 000 militaires contre les narcotrafiquants.