Un avion de ligne régionale s'est écrasé mercredi matin près de Recife, dans le nord-est du Brésil, et ses 16 occupants sont morts, ont indiqué les pompiers à l'AFP.

L'avion à destination de la ville de Natal, sur la côte Atlantique, s'est écrasé environ dix minutes après son décollage pour une raison encore inconnue. L'épave a pris feu et des images de télévision ont montré la carcasse carbonisée de l'appareil dans un champ.

«Il n'y a aucun survivant», a indiqué un porte-parole des pompiers de Recife à l'AFP.

Peu de temps après le décollage, la tour de contrôle avait capté un dernier message du commandant de bord indiquant être «en situation d'urgence» et qu'il allait tenter un atterrissage forcé sur la plage la plus proche, celle de Boa Viagem, a indiqué un commandant de l'armée de l'Air.

Mais le bimoteur de la société Noar Linhas Aéreas s'est écrasé peu après  sur un terrain proche de la plage.

Cet avion est un LET-410, selon les pompiers. Il s'agit d'un bimoteur à turbohélice, fabriqué en République tchèque et pouvant transporter jusqu'à vingt-deux personnes.

Pouvant se poser sur des pistes courtes, il est utilisé par plusieurs compagnies aériennes régionales au Brésil. La compagnie Noar, fondée en 1999, en possède deux, pour relier la ville de Recife à plusieurs destinations proches.

À la suite de cet accident, tous les vols de Noar ont été suspendus pour la journée de mercredi par l'autorité gérant les aéroports brésiliens.

Un colonel des pompiers a déclaré à une chaîne locale de télévision que «le pilote avait évité une tragédie majeure, parce que la zone où est tombé l'avion est densément peuplée. Le pilote a tenté d'atterrir sur un terrain libre et a évité un désastre».

Un porte-parole de l'armée de l'air brésilienne a dit à l'AFP que «le nombre de personnes à bord de l'avion avait été confirmé par l'équipage lui-même à la tour de contrôle peu avant le décollage».

Il y avait quatorze passagers et deux membres d'équipage, dont le pilote.