Les proches de certains des cinq Canadiens tués ou blessés dans une explosion qui a partiellement détruit un complexe hôtelier mexicain ont dit espérer que l'amende imposée à l'entreprise entraînera une amélioration de la sécurité dans les destinations touristiques.

Layne Pynten, dont le beau-frère Malcom Johnson a été tué le 14 novembre dernier, a confié que la sanction pécuniaire imposée au Grand Riviera Princess Hotel ne changeait rien au drame qu'elle vit.

Mais cette amende pourrait amener certains hôtels à vérifier de façon plus serrée la sécurité de leurs installations, a indiqué Mme Pynten dans une entrevue. Elle dit espérer que certains touristes soient mieux protégés à la suite de cette tragédie.

Les autorités de Playa del Carmen ont imposé une amende d'un peu moins de 500 000 $ à l'hôtel pour des violations aux lois de la construction, selon le quotidien mexicain El Universal.

Selon le gouvernemental local, les plans architecturaux qui avaient été soumis ne correspondent pas au bâtiment construit. Les inspecteurs auraient aussi détecté des indices de violation des lois environnementales lors de leur passage dans le complexe.

Francisco Alor Quezada, le procureur de l'État du Quintana Roo, a indiqué au journal que la municipalité allait entreprendre des poursuites si le complexe hôtelier ne payait pas l'amende imposée d'ici la semaine prochaine.

L'explosion aurait été causée par une certaine négligence de la part des propriétaires du Grand Riviera Princess Hotel et de certains fonctionnaires locaux, selon les propos de M. Quezada relayés dans El Universal.

Les autorités avaient déjà indiqué qu'une enquête pour homicide avait été lancée.

«C'est triste. Peut-être que si les plans architecturaux avaient été respectés et dessinés correctement, cette explosion ne serait pas survenue», a regretté Layne Pynten.