L'ex-président américain George W. Bush a estimé mardi à Haïti que «des progrès ont été réalisés» mais que beaucoup reste à faire dans le pays ravagé le 12 janvier par un violent séisme qui a fait plus de 250 000 morts et jeté à la rue près de 1,5 millions d'Haïtiens.

«Des progrès ont été réalisés en Haïti mais beaucoup reste à faire», a déclaré M. Bush au cours de son bref passage dans le pays pendant lequel il a notamment visité une usine de transformation de mangues et une petite entreprise de couture dont le siège a été détruit lors du séisme.

«L'une des raisons pour lesquelles je suis venu ici c'est que nous voulons que les gens qui ont contribué au fonds Clinton-Bush pour Haïti sachent que nous sommes en train de faire le travail, que leur argent est bien utilisé et que ces fonds ont eu un réel impact et qu'ils aident les Haïtiens à se relever», a déclaré M. Bush aux journalistes.

George W. Bush et Bill Clinton ont mis sur pied le «Fonds Clinton-Bush pour Haïti» à la demande de leur successeur Barack Obama, quelques jours après la catastrophe.

L'ex-président des États-Unis a également visité le Centre Gheskio, un hôpital qui accueille des malades du sida et qui bénéficie de fonds américains.

«Nous avons discuté avec le président Bush du financement qui nous permet d'aider les patients sous antirétroviraux», a confié à l'AFP le docteur William Pape un des responsables du Centre qui soigne actuellement près de 14 000 patients dans différentes cliniques en Haïti.

L'ancien président des États-Unis était suivi par sa fille Jenna, journaliste pour la chaîne NBC.

M. Bush dont c'était la deuxième visite en Haïti après le tremblement de terre a visité un camp de réfugiés près du port de la capitale où vivent plus de 6000 personnes dont de nombreux enfants scolarisés grâce aux fonds de la Fondation Clinton-Bush.

Avant de quitter Haïti en fin de journée, M. Bush a eu un entretien avec le président haïtien René Préval au palais national détruit par la secousse.