Le directeur de la lutte contre le trafic de drogue du Honduras, Julian Aristides Gonzalez, a été abattu mardi par des inconnus dans ce pays parmi les plus violents d'Amérique latine et qui sert de voie de passage de la drogue vers l'Amérique du Nord, selon la police.

«Ils ont tiré de leur moto dans El Guanacaste», une rue empruntée par de nombreuses voitures dans le nord-est de Tegucigalpa, la capitale, alors que M. Gonzalez était au volant de sa voiture, a dit à l'AFP le porte-parole de la police Daniel Molina.

Le Monsieur antidrogue du pays, un général à la retraite, n'était pas accompagné de gardes du corps, selon un détective qui a inspecté la zone.

«Des douilles ont été retrouvées autour de la voiture» et le corps est resté dans le véhicule, selon l'officier.

Le Honduras, un pays d'Amérique centrale considéré commune voie de passage de la drogue en provenance d'Amérique du Sud vers le Nord, est un des pays les plus violents d'Amérique latine, avec un taux de 58 homicides pour 100 000 habitants.

Il connaît une crise politique depuis un coup d'État, le 28 juin, qui a renversé le président Manuel Zelaya.

Porfirio Lobo a remporté l'élection présidentielle du 29 novembre, selon les premiers résultats officiels, mais de nombreux pays d'Amérique latine ne reconnaissent pas le résultat de ce scrutin qu'ils considèrent comme étant illégitime.