L'accord accepté par le président putschiste du Honduras jeudi et qui prévoit le retour au pouvoir de Manuel Zelaya résoudra la crise s'il est appliqué «de bonne foi», a jugé vendredi le chef de l'Organisation des États américains (OEA), José Miguel Insulza.

L'accord accepté par le président putschiste du Honduras jeudi et qui prévoit le retour au pouvoir de Manuel Zelaya résoudra la crise s'il est appliqué «de bonne foi», a jugé vendredi le chef de l'Organisation des États américains (OEA), José Miguel Insulza.

«S'il est appliqué de bonne foi, cet accord résoudra la crise» que traverse le Honduras, a estimé M. Insulza lors d'une rencontre avec la Presse au siège de l'OEÀ à Washington.

L'accord devait faire vendredi l'objet d'une réunion extraordinaire du Conseil permanent de l'OEA programmée à 15H00 HAE.

La veille, Roberto Micheletti, le président putschiste de ce pays d'Amérique centrale, avait accepté la perspective du retour au pouvoir de Manuel Zelaya, chassé de la présidence par un coup d'État le 28 juin.

M. Insulza a également fait part de son «immense satisfaction» quant à cet accord destiné à mettre un point final à la crise que traverse le Honduras depuis quatre mois.

L'OEA compte mettre sur pied deux missions sans tarder, a ajouté le secrétaire général de l'organisation. La première doit évaluer l'application de l'accord. La seconde sera chargée de veiller au bon déroulement des élections présidentielle et législatives prévues le 29 novembre.

Lorsque les journalistes lui ont demandé s'il pensait que toutes les conditions étaient réunies pour que les scrutins se déroulent normalement, M. Insulza a répondu: «je pense que oui, nous n'avons aucune raison de penser autrement».

«Un nouveau chapitre s'ouvre, l'heure n'est plus à la négociation», a-t-il conclu.