Les vidéos-chocs du groupe armé État islamique ont réussi à capter l'attention médiatique partout sur la planète.

Un mariage entre violence extrême et réalisation ultra-léchée caractérise les clips de l'organisation djihadiste, où les décapitations se multiplient.

Ces vidéos sont devenues l'une des armes de prédilection de l'arsenal propagandiste de l'EI. En montrant des images d'un pilote jordanien brûlé vif dans une cage au début du mois de février, l'EI a repoussé ses propres limites en matière d'exécutions abjectes. «La barbarie de l'EI n'a pas de limites», dira le président français François Hollande en réaction à l'insoutenable vidéo.

Afin d'attirer l'attention sur le sort des enfants de Douma, en banlieue de Damas, tués par les frappes aériennes du régime, l'activiste syrien anti-Assad Baraa Abdulrahman a choisi de détourner la scène de l'exécution du pilote, en remplaçant dans la cage le militaire jordanien par des enfants syriens.

À lire et à voir sur nytimes.com (en anglais)