«La Crimée a choisi la Russie, on ne peut pas le lui reprocher». Non, cette phrase n'a pas été prononcée par le chef de la diplomatie russe Sergeï Lavrov ni par aucun autre membre de la garde rapprochée de Vladimir Poutine. Elle vient plutôt de la bouche de l'ex-président français Nicolas Sarkozy, aujourd'hui patron de l'UMP.

Alors que le «référendum» tenu en mars au terme duquel la péninsule a quitté l'Ukraine pour la Russie n'a été reconnu ni par l'ONU ni par l'UE. 

Bien que l'Assemblée générale des Nations unies eut voté l'«invalidité» dudit référendum le 27 mars dernier, le chef de l'opposition qui rêve de faire un retour à l'Élysée en 2017 a cautionné de fait l'annexion de la Crimée, lors d'un rassemblement samedi de l'Union pour un mouvement populaire.

Une déclaration qui a réjoui le Kremlin.

À lire sur tempsreel.nouvelobs.com