L'ex-éminence grise du président W. Bush, Karl Rove, a fait une sortie très remarquée lors d'une conférence en banlieue de Los Angeles à laquelle il participait jeudi dernier où il a laissé entendre qu'Hillary Clinton, pressentie pour briguer la présidence en 2016, pouvait avoir des «dommages cérébraux», séquelles d'un malaise que l'ex-secrétaire d'État avait eu en décembre 2012.

Selon l'ancien stratège républicain, aujourd'hui converti à l'analyse politique (Fox News, Newsweek, The Wall Street Journal), les électeurs sont en droit de savoir ce qui est arrivé à Mme Clinton lors de sa chute en 2012, dans le cas où elle se porterait candidate à la Maison-Blanche.

«Trente jours à l'hôpital? Et quand elle réapparaît, elle porte des lunettes qui sont seulement pour les personnes qui ont eu un traumatisme cérébral? Nous devons savoir qu'est-ce qu'il en est.», a avancé Rove.

En réalité, l'ex-première dame a obtenu son congé de l'Hôpital presbytérien de New York trois jours après son admission pour soigner un thrombus qui aurait pu avoir des conséquences fatales

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