Si pour certains «le père de la résistance» qui dirigeait depuis Londres les Forces françaises libres pendant l'occupation de la France par les nazis est au nombre des oubliés du Nobel de la paix, plusieurs seront surpris d'apprendre que le général de Gaulle a bien failli mettre la main sur un prix Nobel, non pas celui de la paix, mais plutôt celui de littérature.

En 1963, le 18e président de la République française, auteur notamment des Mémoires de guerre, figurait au sein d'une liste de 80 noms d'«hommes de lettres» proposés au jury de l'Académie suédoise. Si de Gaulle avait été préféré au poète grec George Séféris, lauréat du Nobel de littérature 1963, il serait devenu dix ans après Winston Churchill le deuxième acteur de premier plan de la Deuxième Guerre mondiale à être primé pour ses talents littéraires.

À lire sur lepoint.fr