La barbe taillée «de manière étonnante», «l'habillement qui était étrange» et le chèche (foulard touareg) «placé sur le visage». Les images des quatre ex-otages français enlevés au Niger en 2010 de retour sur le tarmac de l'aéroport militaire de Villacoublay en région parisienne, hier, a laissé la chef du Front national Marine Le Pen «dubitative», la leader de l'extrême droite française parlant de «malaise» lors d'une entrevue sur les ondes d'Europe 1, le 31 octobre.

L'héritière de Jean-Marie est ensuite revenue sur ses déclarations ayant suscité de vives réactions, plusieurs y voyant une charge à saveur islamophobe contre les ex-captifs de l'AQMI.

«Manifestement, je me suis exprimée de manière maladroite puisqu'il ne s'agissait en aucun cas dans mon esprit, d'émettre la moindre critique à l'égard des otages», a-t-elle ensuite nuancé sur RTL.

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