Sortir du tabou du viol. C'est certainement l'un des défis les plus importants que doivent relever les victimes d'agressions sexuelles. La majorité des victimes ne portent pas plainte et elles sont nombreuses à garder cet épisode traumatisant pour elles, refusant d'en parler à leurs proches. Pour combattre cet isolement et ce mutisme qui affligent de nombreuses victimes, plusieurs initiatives ont été lancées sur la Toile au cours des dernières années. Dont les sites américain et français, Unbreakable (incassable) et Je connais un violeur, qui attirent particulièrement l'attention en illustrant la banalité et la violence (psychologique et physique) qui caractérisent le viol.

Fondée en 2011 par Grace Brown, jeune photographe américaine alors âgée de 21 ans, Unbreakable met en image des victimes de viol, posant avec une pancarte où elles ont écrit la phrase la plus choquante (dite soit par le violeur, un policier, un proche, etc.) qu'elles aient entendue durant leur terrible épreuve.

De son côté Je connais un violeur permet aux victimes de venir témoigner purement et simplement du calvaire qu'elles ont vécu. Des témoignages quotidiens.

À lire et à voir sur rue89.com; jeconnaisunvioleur.tumblr.com et projectunbreakable.tumblr.com