En Ouzbékistan, l'automne rime avec récolte du coton. L'ancienne république soviétique est l'un des grands producteurs de la plus populaire fibre textile du monde. Et dans le pays le plus peuplé d'Asie centrale - avec presque 30 millions d'habitants -, la récolte du coton c'est l'affaire de tous. Chaque année, ils sont 2,5 millions à être mobilisés pour ramasser la fibre végétale qui entoure les graines des cotonniers. Un enrôlement qui touche tous les corps professionnels - de l'ouvrier au médecin -, mais également les enfants, ce qui vaut au coton ouzbek d'être boycotté par beaucoup de grandes marques et d'être honni par la communauté internationale.

Pour réhabiliter son coton, Tachkent a décidé cette année d'inviter des observateurs étrangers à examiner comment on récolte cet «or blanc», donnant notamment accès aux champs aux inspecteurs de l'Organisation mondiale du travail.

Un virage à 180 degrés, alors qu'à la normale les ramasseurs de coton ont l'interdiction formelle de communiquer avec les journalistes.

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