Alors que le plus jeune des frères Tsarnaev fera face à la justice aujourd'hui pour la première fois depuis l'attentat du marathon de Boston du 15 avril qui a coûté la vie à trois personnes en plus d'en blesser 264 autres, Zolan Kanno-Youngs, jeune journaliste au quotidien The Boston Globe se rappelle de Dzhokhar, son ami du secondaire avec qu'il s'était lié à la Rindge and Latin High School de Cambridge.

En témoignant de son amitié avec le terroriste allégué qui doit répondre aujourd'hui aux 30 chefs d'accusations qui pèsent contre lui, dont 17 peuvent lui valoir la peine de mort ou la prison à vie, le reporter confie éprouver des remords.

Des remords pour les quatre victimes (incluant le policier tué par les frères Tsarnaev sur le campus du MIT, le 18 avril), des remords pour leurs familles, les blessés et tous ceux qui ont été touchés par le double attentat.

Des remords d'avoir eu pour ami ce jeune homme qui a transformé la ligne d'arrivée de la 117e édition de la célèbre course bostonienne en scène cauchemardesque.

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