Bien que la Cour suprême indienne interdise son utilisation sans consentement depuis 2010, la « narcoanalyse » est une méthode interrogatoire très prisée par les policiers du géant de l'Asie du Sud. L'injection d'un « sérum de vérité » pour faire parler les suspects est assimilée à de la torture par ses détracteurs alors que ses partisans assurent qu'il « n'y a aucune violence » dans cette méthode qui facilite le travail des enquêteurs, selon eux.

L'injection du thiopental sodique à un suspect est une technique appelée « narcoanalyse », une pratique plutôt répandue en Inde, rapporte le quotidien britannique The Guardian. Ce barbiturique agit sur le système nerveux du suspect, le plongeant dans un état semi-conscient et l'obligeant à répondre aux questions par un mot unique, étant incapable de construire des phrases complexes.

Le « sérum de vérité » est revenu dans l'actualité récemment au pays de Gandhi, alors que les enquêteurs du Central Bureau of Investigation (CBI) ont demandé à un juge la permission de soumettre Jagan Mohan Reddy, un politicien soupçonné de corruption à une « narcoanalyse ».

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