Le caricaturiste syrien Ali Farzat a fondé en 2001 Ad Domari, le premier hebdomadaire satirique de Syrie. Dix ans plus tard, l'ancien patron du Charlie Hebdo syrien (Ad Domari a fermé en 2002) s'est fait casser les deux mains par des sbires du régime syrien. Peut-être qu'ainsi, celui qui critique le président avec ses mains, arrêterait de dessiner Bachar al-Assad.

Cet acte de violence à l'endroit d'un dessinateur de presse a été condamné par la communauté internationale, donnant du même coup un rayonnement encore plus grand aux dessins de Farzat. Le Parlement européen a décerné au caricaturiste le prix Sakharov pour la liberté d'expression.

Une entrevue à voir sur guardian.co.uk