Avec plusieurs cas de cannibalisme qui ont fait les manchettes au cours des dernières semaines, aux États-Unis, en Suède et même ici au Québec, alors que le « dépeceur » Luka Rocco Magnotta pourrait s'être livré à cette pratique, le journaliste de slate.com Brian Palmer a tenté de définir le goût de la chair humaine.

L'humain goûte le veau. Ce constat ne date pas d'aujourd'hui mais de 1931. C'est le controversé journaliste et aventurier américain William Buehler Seabrook qui en est arrivé à cette conclusion, après un reportage mené auprès d'une tribu cannibale d'Afrique de l'Ouest. Le reporter avouera plus tard que sa prétendue séance de dégustation de viande humaine en compagnie des cannibales africains n'était que fabulation puisque les membres du clan ne lui avaient pas permis de partager avec eux un repas. Il prétendra plutôt avoir goûté de la chair humaine provenant d'un cadavre d'un hôpital parisien, mais sa crédibilité avait déjà été entamée.

Les descriptions faites par des cannibales à des anthropologues diffèrent tellement, tantôt sucrée, tantôt amer, ici tendre et là coriace, que plusieurs soulignent que tout dépend du mode de cuisson et de l'assaisonnement.

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