Si l'opposition syrienne et les États-Unis accusent depuis plusieurs mois les forces armées iraniennes d'ingérence dans le conflit syrien, ils ont aujourd'hui la preuve du soutien militaire de Téhéran au régime de Bachar al-Assad. Des aveux qui viennent de la bouche même du vice-commandant des Forces Al-Qods, l'unité d'élite des Gardiens de la Révolution, Esmail Ghaani, qui a soutenu dimanche en entrevue à l'agence iranienne Isna que «si la République islamique n'avait pas été présente en Syrie, le massacre de la population aurait été beaucoup plus catastrophique».

En janvier 2012, le renseignement américain avait déjà fait part de la présence de Qassem Soleimani, commandant de l'unité Al-Qods, à Damas. Dès le début du conflit syrien Téhéran s'est rangé aux côtés du régime Assad, Damas étant son principal et plus vieil allié dans la région.

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