Sur les 66 000 détenus que comptent les prisons françaises, près du tiers (20 000) sont de confession musulmane. La propagation d'un islam extrême dans le système carcéral français est aujourd'hui une réalité indéniable. Le «tueur de Toulouse», Mohamed Merah, se serait radicalisé alors qu'il effectuait un séjour derrière les barreaux. Les caïds, jadis grands patrons des établissements pénitentiaires, auraient cédé au début des années 2000 le pouvoir aux «califes», plus forts et disposant de plus d'hommes. Si les autorités françaises tentent de contrer le prosélytisme islamiste en prisons, ils n'ont toujours pas trouvé le remède miracle.

Encadrement des imams officiant dans les prisons, surveillance accrue des intégristes reconnus, un guide de 89 pages pour former les gardiens de prison et autres intervenants en milieux carcéraux à déceler les indices d'une radicalisation des détenus. Bien que plusieurs outils ont été développés pour contrer le phénomène, l'endoctrinement de ceux qu'on appelle «les frères» se poursuit derrière les barreaux français.

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