La folie entourant depuis le début du mois le nouveau meneur de jeu des Knicks de New York Jeremy Lin, baptisée Linsanity (littéralement la folie) par les médias américains, a connu quelques dérapages à connotations raciales déplore le journaliste David Carr du New York Times, qui voit dans ces relents racistes qui persistent dans le monde du journalisme sportif, un miroir de la société américaine.

Premier Américain d'origine asiatique (d'origine taïwanaise) à évoluer dans la NBA, Jeremy Lin voit son ethnicité faire les manchettes depuis qu'il est passé instantanément du statut de parfait inconnu à celui de nouvelle coqueluche de la NBA, après avoir inscrit 25 points et mené les Knicks à la victoire, le 4 février.

Une situation qui fait notamment dire au champion de boxe Floyd Mayweather que l'engouement entourant le basketteur n'existerait pas s'il n'était pas asiatique.

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