Un agent du Mossad qui à l'aide d'une tablette électronique de Samsung fait exploser «malencontreusement» une centrale nucléaire iranienne. Non ce n'est pas la dernière mission accomplie par les services secrets d'Israël, mais bien la dernière publicité du géant sud-coréen diffusée sur la chaîne de télévision privée israélienne Hot pour promouvoir sa tablette électronique Galaxy. Une publicité qui utilise un humour explosif au moment où les tensions entre l'Iran et l'État hébreu sont exacerbées, notamment depuis l'assassinat d'un scientifique iranien le 11 janvier dernier, élimination ciblée imputée aux services secrets israéliens par les autorités iraniennes.
Cette campagne publicitaire a soulevé un tollé au pays des Ayatollahs. Le chef du Parlement iranien, Arsalan Fat'hipour, a été jusqu'à menacer de rompre les relations diplomatiques avec Séoul et de voter une loi appelant au boycottage de la marque sud-coréenne.
Samsung réfute pour sa part toute responsabilité dans le choix éditorial de la publicité, arguant que la société n'était pas l'auteure du spot publicitaire.
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