En Italie, pays ou le mouvement Slow Food est né, certaines villes interdisent désormais les plats fast-food venus d'ailleurs. Ce bannissement doit-il être perçu comme un moyen de protéger la cuisine traditionnelle locale ou comme une expression culinaire d'une xénophobie italienne?

Un peu des deux, répond le journaliste et écrivain français Philippe Ridet, dans sa chronique Lifestyle qu'il signe au Monde. Pour l'observateur français, l'Italie se caractérise par des identités régionales «fortes et revendiquées». Un «chauvinisme» qui s'exprime de façon positive (selon lui) au niveau de l'assiette avec notamment la mouvance Slow Food instaurée par Carlo Petrini en 1986 pour résister à l'envahissement des géants de la restauration rapide, McDonald en tête. Mais qui prend sa forme la plus critiquable quand il est question de politique, arborant le visage de l'extrême-droite comme le fait la Ligue du Nord d'Umberto Bossi.

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