En France, les associations juives semblent avoir leur mot à dire quand il s'agit de l'enseignement de l'histoire du Proche-Orient aux lycéens. Ainsi, Hachette a modifié son nouveau manuel d'histoire destiné aux élèves de première (secondaire cinq), après avoir été accusée d'«idéologisation» et de «révision de l'histoire» par différentes associations israélites de France.
Le passage «problématique» s'attardait à expliquer le terme Nakba (catastrophe en arabe), en le définissant comme étant «l'expulsion de populations palestiniennes pendant la guerre israélo-arabe de 1948.» Une précision historique, qui bien que fidèle à l'historiographie israélienne elle-même, est qualifiée aujourd'hui de dérive de la liberté de l'enseignement de l'histoire par des associations juives de France.
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