Pas besoin de Wikilieaks : les fonctionnaires du ministère de la Défense britannique publient seuls les documents marqués du sceau du «secret défense». Par erreur, s'entend. Londres a publié par mégarde sur Internet un rapport détaillant des failles  des réacteurs nucléaires de la flotte de sous-marins britanniques.

Et ce n'est pas un cas isolé : la semaine dernière, c'est le ministère de la Santé britannique qui diffusait un rapport sur le scandale du sang contaminé dans lequel il était très facile de découvrir les noms des intervenants, lesquels avaient été mal censurés.

«Tous nos ennemis tentent de mettre la main sur nos armes et notre matériel nucléaires. Toute information, quelle qu'elle soit, peut les intéresser, et cela devient très dangereux», explique Patrick Mercer, député conservateur et ancien haut gradé de l'armée britannique, dans Le Figaro, qui revient sur cette histoire.

Rappelons qu'en 2007, Londres avait été pris à partie après avoir égaré les noms, adresses, dates de naissaces, détails bancaires et numéros d'assurance sociale de 25 millions de citoyens.

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