Jusqu'où peut-on aller pour pallier le manque d'organes humains et -potentiellement- sauver les vies de malades en attente d'une greffe?

Des médecins belges ont brisé un tabou en permettant à quatre reprises des prélèvements d'organes sur des personnes ayant obtenu le droit de se suicider avec assistance médicale. Ils ont toutefois soulevé que la procédure était «éthiquement sensible» puisque la possibilité que les organes soient prélevés pourrait favoriser le recours à l'euthanasie. Les comités d'éthique ont bien spécifié que les comités en charge de la transplantation et ceux en charge de l'euthanasie n'aient pas de contacts.

La nouvelle, diffusée discrètement à l'occasion d'un symposium, n'a pas déclenché de grand débat en Belgique pour le moment. Selon Slate.fr, on peut donc penser que cette pratique pourrait s'étendre bientôt dans les autres pays où le suicide assisté a été légalisé.

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