À son arrivée à la Maison-Blanche, le 44e président des États-Unis Barack Obama s'était engagé par décret à fermer le camp de détention de Guantanamo Bay dans un délai d'un an.

Deux ans plus tard, on semble toujours loin de la fermeture de la prison militaire. Et peut-être plus loin que jamais. Le procès civil du Tanzanien Ahmed Khalfan Ghailani, qui a été reconnu coupable le 17 novembre dernier d'un seul des 286 chefs d'accusation qui pesaient contre lui en lien avec les attentats de 1998 contre des ambassades américaines dans l'est africain, pourrait bien avoir sonné le glas du projet de fermeture de Guanatanamo.

Bien que Ghailani écopera d'une peine de prison minimale de 25 ans, bon nombre de républicains voient dans ce procès, la preuve que les tribunaux civils ne peuvent prendre la place des tribunaux militaires.

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