44 ans : c'est la toute petite espérance de vie des habitants de la République centrafricaine. Les violences, mais surtout l'absence de filet social ont fait en sorte ces dernières années que le taux de mortalité y est maintenant quatre fois plus élevé que dans tous les autres pays du continent africain.

Dans ces conditions, la population de la RCA reculera d'environ 6% en 2010. Comme l'année d'avant. Et comme toute la décennie d'avant. Le pays, aujourd'hui, est sous-peuplé.

En dépit des violences qui rythment le pays (11 coups d'État et mutineries depuis 1996, une guerre civile (2002-2003)), la majorité des décès est attribuable à la pauvreté extrême des habitants et à l'absence totale d'investissement dans les infrastructures, les systèmes de santé et d'éducation.

Le hic, c'est que la RCA n'attire pas ou prou l'attention sur la scène internationale. Le pays est rarement dans la mire des grands bailleurs de fonds et les acteurs humanitaires sont peu présents sur le terrain, rapporte le Temps.

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