Après la France, les Pays-Bas, la Belgique et l'Espagne, l'Australie est à ajouter à la liste de plus en plus longue des pays où le port de la burqa soulève les passions.
À l'autre bout de la planète, c'est une muraille qui a tout déclenché. Une femme en burqa surmontée de l'inscription «Say no to burqas», dégradée deux fois en moins d'une semaine avant que l'artiste ne décide de l'effacé, effrayé par de possibles dérapages.
Mais l'oeuvre a eu le temps de faire le tour du pays, dans les médias, et de soulever l'intérêt de la population pour un débat sur la burqa.
À la différence de la France, la présence musulmane est encore très faible en Australie ( à peine 1,7% de la population totale), mais elle semble susciter une certaine méfiance. Un député de l'État de Nouvelle-Galles a proposé l'adoption une loi interdisant le port du voile intégral en public, en s'inspirant de la France. Son projet a été rejeté, mais les suites données au débat, en Europe, pourrait faire évoluer la donne.
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