Nijiati Abudureyimu est catégorique : le trafic d'organes n'est pas un mythe en Chine. Ex-policier, il menait les condamnés à mort au peloton d'exécution avant qu'on leur prélève leurs organes destinés à un vaste marché très lucratif pour les autorités locales.

Rongé par son passé et révolté par le Parti communiste chinois qui, dit-il, organise ce système, l'homme veut maintenant témoigner devant l'ONU, à Genève. Son récit, affirment les experts, pourrait faire avancer de manière importante la lutte contre le trafic d'organes, nié par l'état chinois et très peu documenté à ce jour.

Le quotidien suisse Le Temps publie une déposition du policier repenti, dans lequel il décrit son travail et évoque l'extraction d'organes sur des condamnés à mort alors qu'ils sont encore cliniquement en vie.

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