Il suffit qu'ils s'installent dans un quartier populaire pour qu'il devienne branché: café et restaurant, galeries et boutiques indépendantes viennent s'y installer.

Loin de vouloir rester en marge de la société, les artistes installées dans les grandes villes européennes comme Berlin, Francofrt, Hambourg, Barcelone, Vienne ou Prague cultivent leurs réseaux sociaux, sont de toutes les fêtes et rêvent de faire partie de l'establishment. Cette boboïsation (du mot bobo, bourgeois-bohème) a toutefois des conséquences perverses. Les quartiers qu'ils investissent et auxquels ils donnent un coup de jeune et une réputation "cool" voient les loyers s'envoler. Résultat: la plupart des artistes ne peuvent finalement plus y demeurer.

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