Les États-Unis ambitionnent de révolutionner la production mondiale d'huile d'olive en devenant, d'ici quelques années, le plus important producteur du précieux liquide doré. Les pays du pourtour méditerranéen n'ont qu'à bien se tenir.

Des entrepreneurs californiens misent sur l'implantation d'une nouvelle technique de culture des oliviers à très forte densité qui permet de multiplier par six les récoltes, et ce, avec une hausse des profits considérable.

La stratégie donne déjà de bons résultats: les États-Unis devraient détrôner la France dès cette année (en termes de volume de production), et ce n'est qu'un début. Plusieurs producteurs de blé, de luzerne et de maïs de la côte Ouest songeraient à délaisser leurs cultures traditionnelles pour se tourner vers l'olive.

Les Américains se classent actuellement au troisième rang des plus importants consommateurs d'huile d'olive au monde, bien qu'ils n'en produisaient, jusqu'à l'an dernier, qu'1% du volume total. La preuve que l'Espagne, le Maroc, la Turquie et l'Italie ont tout à perdre de cette nouvelle ruée vers l'«or» californienne.

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