Les dictateurs Pinochet et Franco doivent en rire dans leur tombe. L'un des juges les plus célèbres de l'Espagne et chasseur infatigable des auteurs présumés de crimes contre l'humanité, Baltasar Garzon, se retrouve à son tour dans le box des accusés et voit son destin suspendu au verdict d'un juge.

Propulsé à l'avant-scène après avoir lancé un mandat d'arrêt international contre Augusto Pinochet en 1998, Baltasar Garzon est soupçonné par la justice espagnole d'avoir outrepassé ses droits dans en enquêtant, en 2007, sur la disparition de quelque 113 000 personnes pendant la dictature de Franco. Une décision, cette semaine, de la justice espagnole rend presque inévitable l'ouverture du procès dans les prochains mois et sa carrière de magistrat est sérieusement compromise. Au grand dam des défenseurs des droits humains.

À lire sur economist.com